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    Home»CULTURE»Trois questions à El Hadji Malick Ndiaye Directeur artistique biennale 2022
    CULTURE

    Trois questions à El Hadji Malick Ndiaye Directeur artistique biennale 2022

    Aminata DioukhanéBy Aminata Dioukhané26 octobre 2022Updated:10 février 2023Aucun commentaire4 Mins Read
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    Biennale 2022
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    Votre regard d’historien de l’art apporte-t-il un supplément à cette grande manifestation culturelle africaine ?


    L’histoire est un rétroviseur qui nous permet de voir ce que nous avons perdu et qui peut nous fournir des exemples sur des savoirs endogènes qui n’ont pas forcément été cristallisés, mais qui sont adaptés à notre vision du monde.
    Lorsque l’on se place dans le passé, on voit des chemins qui avaient été tracés allant dans le sens du rapport aux objets et du rapport au savoir, mais qui n’ont jamais abouti parce qu’il ont été remplacés, à un moment donné, par un autre système politique économique social, culturel et épistémique. Je pense qu’un historien commissaire d’exposition représente un atout pour la biennale car cela permet d’avoir une bonne perspective en histoire de l’art. Cela n’est pas obligatoire mais je pense que cela peut être un avantage qui permet d’avoir de bons diagnostics, une vision, une orientation, en faisant par exemple, voir un pan de l’histoire qui n’était pas perçu comme tel. Je pense que la perspective historique est une perspective qui aide à mieux se projeter dans le futur. J’ai étudié les précédentes sélections et orientations de la biennale depuis sa création en 1990, et en fonction de cela, j’ai voulu enchâsser l’histoire de la biennale 2022 dans l’histoire du monde.
    Ainsi la problématique de la forge, celle des langues nationales, ou celle du partage de l’art dans l’espace national résultent d’un diagnostic que j’ai eu en tant qu’historien de l’art de par mon approche et mes recherches sur la biennale, sur l’art du continent.

    Quelle est l’esthétique propre à Dakar ? Est-ce que cette biennale révèle une ou des spécificités de l’imaginaire dakarois ?
    Tous les évènements qui se sont déroulés à Dakar depuis le premier festival des arts nègre de 1966 ont contribué à faire de la ville un lieu qui aspire et qui focalise, un hub culturel, plateforme de la culture africaine. Et cela ne se limite au domaine de la culture. Dakar est un pôle de rencontres scientifiques avec beaucoup d’universitaires ; nous avons également des romanciers dont les signatures partent de Dakar, des intellectuels, des artistes, des signatures au niveau des arts visuels, de la musique et de tous les autres arts.
    Cela aide Dakar à avoir un visage identifié par le reste du monde comme un hub culturel situé au bord de l’atlantique et qui se projette dans le monde comme un carrefour et un havre de paix. Et le rendez-vous régulier qu’est la biennale est venu renforcer ce halo qui entoure tout ce travail créateur qui a lieu à Dakar.
    La stabilité politique qui règne au Sénégal a également permis à ces évènements culturels de rester permanents . Grâce à cela, nous avons aujourd’hui de plus en plus de galeries, de centres culturels étrangers, des espaces d’art et des musées toutes choses qui participent à donner une image très positive de la ville. Ce travail créateur appelle en réalité une esthétique globale. Un état global de la créativité se donne à voir à Dakar grâce à la biennale : ce qui se fait de mieux dans le domaine est exposé, créé par des artistes aux trajectoires différentes.

    Un évènement comme la biennale est une fenêtre ouverte sur le monde, une passoire, un espace de transit. Il serait difficile d’imaginer une esthétique propre parce que l’esthétique qui se développe pendant la biennale est une esthétique nourrie par plusieurs vents. Chaque artiste a son identité artistique qu’il transmet à son œuvre et le fait qu’il soit situé à Dakar nous intime de créer avec une résonnance qui universalise une localité, qui fait résonner un espace propre qui est l’espace dans lequel nous vivons.

    Le monde entier a parlé sérère à travers le titre de la biennale, INdaffa
    J’ai été frappé par le fait qu’il n’y avait aucun titre de la biennale énoncé dans une langue africaine. Les textes ont toujours été rédigés en français ou anglais alors qu’il fallait utiliser des italiques pour les langues africaines : j’ai trouvé cela inouï. Je me suis alors posé la question suivante: on pense à travers une langue, alors pourquoi parler au reste du monde à partir de notre espace, faire un détour par d’autres langues ?
    Le choix du titre en sérère est symbolique mais important d’autant plus qu’il devait servir de support de communication, hashtaggué liké. Il fallait que le public puisse passer par ce titre pour entrer par la fenêtre dans un monde qu’il allait découvrir.

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