L’Afrique a été étudiée durant plusieurs siècles par des historiens arabes et plus tard occidentaux. L’Africain lui-même, pour diverses raisons, a encore une perception très fragmentée de l’histoire et de la géographie de son continent.
De nombreux documentaires ont été réalisés et sont encore réalisés sur l’Afrique : la plupart de ces documentaires sont le fait des occidentaux eux-mêmes. Il s’agit, bien sûr, souvent de documentaires de qualité mais il devient urgent qu’un regard ‘’africain’’ soit porté sur ce continent ‘’multiple’’. Plusieurs générations d’historiens et de géographes, issus de l’Afrique, ont fait ‘’leur devoir de mémoire et de restitution’’ : la tâche est immense et ne sera jamais achevée.
Une grande partie de l’histoire de l’Afrique a été écrite dans le désert : les caravanes, qui ont sillonné le continent, se sont succédés sur les pistes. Des traces ont été laissées, certaines ont été conservées : les bibliothèques du désert (Chinguitti, Tombouctou pour ne citer que les plus célèbres) doivent être plus souvent ‘’visitées’’ par les Africains ainsi que les différents sites de l’art pariétal – l’art rupestre- de l’Afrique.Ce sont des ‘’chemins de connaissance’’, la connaissance de l’Afrique, la connaissance de soi.
Objectif global
Le projet intitulé ‘’ Voix et Visages du désert : le Chemin des Manuscrits’’ se donne pour objectif central d’aller vers unedouble rencontre : les bibliothèques du désert et les peintures rupestres (art pariétal)
Le projet permettra de mieux faire connaître les grands explorateurs arabes, français, anglais, allemands, souvent cités par les historiens de l’Afrique. Il permettra également de faire revivre l’histoire de plu- sieurs empires dont celui du Ghana et du Mali par des visites ‘’ciblées’’ sur les sites (Koum bi Saleh, Aoudaghost, Oualata, Tombouctou, Gao, etc.…)
Un des buts du projet consistera également à ‘’retrouver’’ les manuscrits anciens disper- sés dans quelques familles de la région visitée (Algérie/Niger/ Mauritanie/Mali)
Des ‘’fusions artistiques’’ seront également organisées sur les sites : des inspirations croisées prendront naturellement leur source ‘’aux origines’’.
Objectifs spécifiques
Faire connaître aux populations des pays visités la spécifi- cité de notre approche culturelle et leur permettre également de porter témoignage et de mon- trer la ‘’succession culturelle’’ en termes d’héritage (manuscrits anciens, architectures, danses, peintures, musique, sculpture, etc.…)
Aller à la rencontre de l’histoire des peuples du désert. Aller à la rencontre du désert et de sa beauté naturelle.
Les artistes qui s’engageront dans ce ‘’rallye culturel’’ laisseront leurs traces sur les sites visités.

Les résultats attendus.
Une communication sur les manuscrits anciens (sources de l’histoire de l’Afrique) destinée aux nouvelles générations du continent.
Une création artistique multiforme dans le désert. Les artistes connaîtront des expériences nouvelles dans ce décor insolite qu’est le désert.
Créer de nouveaux liens entre les peuples et les cultures, valoriser le patrimoine culturel africain, mettre en évidence les ‘’invariants’’ culturels des zones culturelles visitées.
Redonner aux Africains un élan culturel en prenant appui sur les cultures du désert.
Eduquer les générations actuelles et futures du point de vue de leur histoire et de leur géogra- phie : leur confier la gestion d’un grand projet culturel.
Les partenaires potentiels
Les Etats.
Les Fondations. L’UNESCO. L’ACCT L’UNICEF
La Fédération des villes Jumelées.
Les ONG culturelles intervenant en Afrique
L’Union Africaine.
La CEDEAO
L’Union du Maghreb Arabe.
Les Compagnies Aériennes (Europe, Afrique, Amérique)
Les Compagnies d’Assurances Les Constructeurs Automobiles Les Maisons d’Edition (Présence Africaine, etc.…)
Les Compagnies de Tourisme Les Maisons de Cinéma
Les Sociétés Pétrolières.
Les Associations culturelles internationales (Europe, Amérique, Asie)
Les activités
Le projet ‘’ V.V.D’’ est structuré autour de quatre ‘’boucles culturelles’’ :
La boucle du Tassili des Ajjer
La boucle du Ténéré
La boucle de Tombouctou La boucle de Chinguitti.
Les quatre boucles culturelles sont délimitées par des bornes culturelles.
Le parcours de chaque boucle s’étale sur dix jours : des cycles ‘’culturels’’ de dix jours seront donc organisés.
Des géologues, des historiens, des géographes, des artistes, des écrivains, des journalistes, etc.… feront partie du voyage.
Il s’agit d’un projet à décliner sous forme de ‘’caravane culturelle.’’
L’organisation
L’organisation reposera sur un noyau dur constitué par les initiateurs du projet et basé au Sénégal (Dakar)
La structure de gestion porte le nom de VVD (Voix et Visages du Désert)
Une antenne dans chaque pays d’accueil sera constituée par des structures partageant le même idéal culturel que VVD.
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