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    Home»Afrique»Le panafricanisme : un concept d’identité consciente, pas une simple rhétorique
    Afrique

    Le panafricanisme : un concept d’identité consciente, pas une simple rhétorique

    La Revue de DakarBy La Revue de Dakar26 décembre 2023Updated:26 décembre 2023Aucun commentaire7 Mins Read
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    Le panafricanisme est apparu à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Photo : Getty Images
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    Le panafricanisme, mouvement apparu à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, représente une identité puissante enracinée dans des luttes et des rêves communs.

    Par Dwomoh-Doyen Benjamin

    Dans le spectre de la diversité humaine, la notion d’identité s’étend souvent au-delà des frontières géographiques, des contextes culturels et des héritages historiques.

    Parmi ceux-ci, le panafricanisme est un principe directeur, qui ne se limite pas à une simple rhétorique, mais constitue une identité profonde englobant les origines, les luttes et les aspirations communes d’une population diverse mais interconnectée, dispersée sur plusieurs continents.

    Le panafricanisme transcende les frontières géographiques du continent africain et englobe toutes les personnes d’ascendance africaine, qu’elles soient enracinées au cœur de l’Afrique ou dispersées à travers le monde en raison de migrations historiques et d’injustices.

    Il annonce une conscience – une identité consciente, plutôt qu’un simple concept intellectuel – qui unit les individus sous la bannière d’un héritage commun.

    Le contexte historique

    Le panafricanisme, mouvement apparu à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, représente une identité puissante enracinée dans les luttes, les rêves et les aspirations communes des personnes d’ascendance africaine du monde entier.

    Pour comprendre l’importance du panafricanisme, nous devons nous plonger dans son contexte historique.

    Le panafricanisme est synonyme d’inclusion. Photo de l’article : AFP

    Né de l’expérience commune de la colonisation, de l’esclavage et de l’injustice raciale, le panafricanisme est apparu comme une réponse aux luttes communes auxquelles sont confrontées les personnes d’ascendance africaine dans le monde entier.

    Il a fourni une plate-forme permettant aux personnes concernées de s’unir et de s’attaquer aux problèmes systémiques qui affectent leurs communautés. Le préfixe « Pan » du panafricanisme signifie l’inclusion, l’expansion et l’universalité.

    Il symbolise une approche holistique qui englobe les multiples facettes de l’héritage africain, dépassant les divisions tribales, les frontières nationales et les stratifications sociétales.

    Le panafricanisme invite les individus à se reconnaître non seulement dans les limites d’une tribu ou d’une nation, mais aussi dans celles d’une famille africaine plus vaste et interconnectée.

    Diaspora et héritage commun

    Il est essentiel de reconnaître le contexte historique de la diaspora africaine et des Caraïbes, où d’innombrables personnes ont été arrachées de force à leurs familles africaines et vendues comme esclaves à l’étranger.

    Le panafricanisme invite les membres de la diaspora à retrouver leurs racines africaines et à se réapproprier leur héritage. En reconnaissant le sang africain commun qui coule dans leurs veines, les membres de la diaspora peuvent renforcer les liens du panafricanisme et comprendre qu’ils font partie intégrante de la grande famille africaine.

    Kwame Nkrumah (Ghana) et Jamal Abdul Nasser (Égypte)

    Imaginez un monde où une personne originaire des Seychelles, du Burkina Faso, du Nigeria, du Kenya, de l’Afrique du Sud, de l’Égypte, du Ghana, des Caraïbes ou un Noir américain des États-Unis se présenterait en toute confiance comme un Africain sans avoir à répondre à d’incessantes questions sur ses origines tribales ou régionales.

    Le scénario actuel conduit souvent à une cascade de questions qui creusent les divisions, reflétant la tendance de l’humanité à catégoriser et à différencier.

    En adoptant une perspective panafricaniste, les individus peuvent élargir leur sentiment d’appartenance et se reconnaître comme faisant partie d’une grande famille africaine englobant des cultures, des histoires et des contributions diverses.

    Tout comme on peut s’identifier à un pays ou à une tribu, on peut aussi reconnaître l’Afrique comme son lieu d’origine et embrasser une identité unifiée. La force du panafricanisme réside dans sa capacité à rassembler une vaste population.

    Les chiffres sont stupéfiants : plus d’un milliard de personnes en Afrique, et des millions d’autres dans la diaspora, des Caraïbes aux États-Unis et à l’Europe.

    L’adoption de cette identité commune ferait de ce conglomérat d’individus la plus grande famille de la planète, une famille capable de favoriser l’unité, la résilience et le progrès.

    Solidarité économique

    La reconnaissance de la nécessité d’une solidarité économique est au cœur du panafricanisme. Il encourage la coopération économique, le commerce et l’investissement sur le continent africain, facilitant ainsi la croissance et le développement des nations et des individus africains.

    En exploitant le pouvoir économique collectif, les panafricanistes cherchent à surmonter l’exploitation historique et l’épuisement des ressources qui ont entravé le progrès de l’Afrique.

    Cependant, le chemin vers cette unité n’est pas seulement une entreprise personnelle ; il nécessite des efforts concertés de la part d’organisations telles que l’Union africaine et d’autres organismes panafricains.

    L’éducation est un outil formidable dans cette quête, un outil qui permet d’éclairer les individus sur l’essence du panafricanisme, non pas comme une idée abstraite, mais comme une partie intrinsèque de leur identité et de leur origine.

    C’est un appel aux frères et sœurs africains pour qu’ils se protègent les uns les autres.

    La République démocratique du Congo, l’un des pays les plus riches en minerais, cherche à protéger les mineurs informels de cobalt contre les escrocs. Photo : AFP

    Le panafricanisme, dans son essence, n’est pas un concept à discuter dans les salles de conférence ou à confiner au discours académique ; c’est un appel à l’action, un cri de ralliement pour une reconnaissance consciente d’une ascendance et d’un destin partagés.

    C’est un appel à l’action, un cri de ralliement pour une reconnaissance consciente d’une ascendance et d’un destin communs. C’est un défi pour transcender les tendances à la division enracinées dans les structures sociétales et forger une unité qui résonne à travers les générations et les continents.

    Le voyage vers l’unité panafricaine exige de l’introspection, de l’empathie et une volonté collective de redéfinir les identités au-delà des limites des frontières et des tribus.

    Il invite chaque personne d’ascendance africaine à ne pas se contenter de reconnaître ses racines, mais à les célébrer comme des fils tissés dans le tissu vibrant d’un héritage africain plus large – un héritage qui unit plutôt qu’il ne divise.

    Tous les Africains, quelle que soit leur tribu ou leur origine nationale, devraient apprendre à normaliser leur identification en tant qu’Africains.

    Le panafricanisme et l’Union africaine

    Le panafricanisme devrait être la pierre angulaire de l’Union africaine, une organisation vouée à la promotion de l’unité et de la coopération sur l’ensemble du continent.

    En plaçant le panafricanisme au cœur de ses valeurs, l’Union africaine peut donner la priorité aux intérêts de tous les Africains et œuvrer en faveur d’une Afrique unie qui transcende les frontières nationales, les divisions tribales et les héritages coloniaux.

    Cette unité amplifierait les voix et les efforts collectifs des Africains, ce qui leur permettrait de relever les défis urgents, de parvenir à la prospérité économique et de défendre les principes de justice et d’égalité.

    Le panafricanisme met l’accent sur le rôle crucial de la culture et de l’identité. Le panafricanisme met l’accent sur le rôle crucial de la culture et de l’identité : AFP

    En adoptant le panafricanisme comme une identité consciente, et non comme un simple concept, nous ouvrons la voie à un avenir où les individus se présenteront fièrement comme des Africains, forts de leur héritage commun, et construiront des ponts qui traverseront le monde.

    Il ne s’agit pas d’un rêve, mais d’une réalité tangible qui attend notre adhésion collective, une réalité où l’unité triomphe de la division et où la plus grande famille du monde est unie.

    L’auteur, Nana Dwomoh-Doyen Benjamin, est le directeur exécutif de la Chambre africaine des producteurs de contenu.

     

     

    #Panafricanisme #Afrique #Histoire
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