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    Home»Uncategorized»Macky Sall au sommet de Paris sur les économies africaines
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    Macky Sall au sommet de Paris sur les économies africaines

    admin_revueBy admin_revue7 septembre 2021Updated:10 février 2023Aucun commentaire7 Mins Read
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    Au-delà de l’étau de la dette à desserrer, la question du récit sur l’Afrique à réécrire et des paradigmes à inventer pour un nouveau leadership à porter

    Au-delà du vibrant plaidoyer porté sur l’assouplissement à défaut d’une annulation pure et simple de la dette africaine, c’est à une véritable révolution conceptuelle à laquelle le discours solennel prononcé par le président de la république du Sénégal, M. Macky Sall lors du Sommet de Paris sur le financement des économies africaines.

    En proclamant du haut de cette auguste tribune devant ses pairs européens et africains que « l’Afrique a surtout besoin d’une réforme de la gouvernance économique et financière mondiale, avec des mécanismes innovants, nous permettant d’accéder aux marchés de capitaux à des coûts soutenables et selon des maturités adaptées aux actifs à financer », avant de légitimer son appel comme « nécessité vitale pour nos économies »  comme une condition sine qua non sans laquelle « tous les efforts d’émergence resteront vains », le Chef de l’état du Sénégal s’est voulu et s’est effectivement fait le porte-voix de tout un contient, l’Afrique, et notamment des jeunes générations qui continuent de porter une revendication forte d’un  débat à articuler à un double niveau. Celui d’un bilan à faire sur la trajectoire des différents pays au cours des soixante ans de leur indépendance  et sur ce qu’a représenté le poids et l’étau de la dette dans le processus historique de paupérisation des populations. Mais celui des ruptures à engager, aussi, à l’échelle du contient pour que les effets induits par cette nouvelle démarche puissent se ressentir, en termes de gouvernance alternative à un triple plans : de notre façon de concevoir désormais les problèmes de développement de l’Afrique ; du renouvellement des paradigmes à partir desquels était perçu notre futur d’Africains et celui, enfin des solutions envisagées jusque-là pour faire face à ces problèmes.

     Le caractère critique du contexte n’a pas échappé au président Macky Sall  qui a démontré comment, avec la survenue de la pandémie de la Covid 19 marquée par le développement de cette crise sanitaire sans précédent, une donne nouvelle  est venue se greffer à tout un faisceau de faits  qui se fait jour. Lequel corrobore une forte volonté des jeunesses africaines de se forger un nouveau référentiel et un autre récit de l’histoire du continent avec pour ambition affirmée de prendre leur destin en mains en se construisant une idée autrement plus juste de leurs capacités intrinsèques à assumer leur rôle historique. Et on ne pourrait trouver meilleur avocat pour plaider cette cause à l’occasion de ce Sommet sur les économies africaines que le Président du Sénégal qui, en phase avec son contient et sa jeunesse l’a réitéré avec toute la solennité qui sied : « Nous sommes à l’étape du processus de développement où, à l’image d’un avion prêt à décoller, qui met plein gaz, nous devons mobiliser toutes les ressources disponibles pour amorcer l’émergence. Partout en Afrique, les besoins sont nombreux et urgents, et l’état doit encore beaucoup faire, surtout en matière d’infrastructures de base, exploitables sur le long terme, et qui demandent des financements lourds. S’y ajoutent les dépenses incompressibles en matière de sécurité et d’adaptation au changement climatique ; parce qu’il faut faire face au péril pressant du terrorisme, mais également prendre en charge la transition énergétique pour ne pas emprunter les mêmes schémas pollueurs que les pays industrialisés, conformément à l’Accord de Paris sur le climat »

    Voici in extenso le discours du Président Macky Sall au Sommet de Paris

    Mesdames, Messieurs, 

    Pour la première fois depuis plus de 20 ans, l’Afrique qui affichait jusque-là des taux de croissance supérieurs à la moyenne mondiale, est en récession, à l’exception de quelques rares pays. 

    Face à ce choc sans précédent, des partenaires bilatéraux et multilatéraux, notamment la Team Europe, le FMI, la Banque mondiale, le G20 et la Banque Africaine de Développement, se sont mobilisés pour soutenir nos efforts de résilience, aussi bien par l’initiative de suspension du service de la dette que par la mise à disposition de liquidités.

    Il faut reconnaître et saluer ces efforts qui seront confortés par l’allocation prochaine de nouveaux DTS à hauteur de 650 milliards de dollars $US, dont 33 milliards destinés à l’Afrique. Mais face à l’impact profond de la crise, ces mesures restent insuffisantes.

    à titre d’exemple, rien que pour les pays africains à faible revenu, le FMI estime le besoin de financement additionnel entre 135 et 205 milliards de dollars d’ici à 2025. 

    Je lance un appel aux pays du G20, qui recevront plus de 2/3 des nouvelles allocations de DTS, afin qu’ils réallouent leurs quotas en appui aux efforts de relance des pays africains, sous forme de dons, de prêts concessionnels et semi-concessionnels à longue maturité.    

    Par souci d’efficacité et de diligence, nous souhaitons que les réallocations se fassent via des institutions internationales et africaines appropriées.

    Mais au-delà des solutions conjoncturelles, l’Afrique a surtout besoin d’une réforme de la gouvernance économique et financière mondiale, avec des mécanismes innovants, nous permettant d’accéder aux marchés de capitaux à des coûts soutenables et selon des maturités adaptées aux actifs à financer. C’est une nécessité vitale pour nos économies. Autrement, tous les efforts d’émergence resteront vains.

    Nous sommes à l’étape du processus de développement où, à l’image d’un avion prêt à décoller, qui met plein gaz, nous devons mobiliser toutes les ressources disponibles pour amorcer l’émergence.

    Partout en Afrique, les besoins sont nombreux et urgents, et l’état doit encore beaucoup faire, surtout en matière d’infrastructures de base, exploitables sur le long terme, et qui demandent des financements lourds.

    S’y ajoutent les dépenses incompressibles en matière de sécurité et d’adaptation au changement climatique ; parce qu’il faut faire face au péril pressant du terrorisme, mais également prendre en charge la transition énergétique pour ne pas emprunter les mêmes schémas pollueurs que les pays industrialisés, conformément à l’Accord de Paris sur le climat.

    Mais, et je le dis très honnêtement, trois obstacles majeurs plombent tous nos efforts :

    • Un, le plafonnement de l’endettement (à 70% du PIB pour les pays membres de l’UEMOA) ;

    • Deux, le seuil de 3% du déficit budgétaire à ne pas dépasser ;

    • Trois, le coût élevé des primes d’assurance, à cause d’une perception exagérée du risque d’investir en Afrique, alors même que pour nombre de pays africains, ce risque n’est guère plus élevé qu’ailleurs.

    Sur ces trois points, je continue de plaider pour une réforme urgente des règles, notamment celles de l’OCDE sur les conditions d’octroi des crédits export. On ne peut pas appliquer les mêmes standards à des pays à forces et besoins inégaux.

    Nous voulons un assouplissement des règles de plafonnement de l’endettement et du déficit budgétaire, et une correction de la perception du risque d’investissement en Afrique, pour une notation plus juste, et donc des coûts de primes d’assurance moins élevés.  

    C’est ce paquet de réformes qui facilitera l’accès de nos pays aux ressources nécessaires au financement de leurs efforts de relance et d’émergence.

    Cela dit, nous convenons aussi qu’il faut poursuivre les réformes à l’échelle nationale pour faciliter l’investissement, simplifier et élargir la base d’imposition fiscale afin d’accroitre la mobilisation des ressources internes, et soutenir la transparence budgétaire.

    C’est le sens de nos efforts dans le cadre du Doing buisness et du Compact with Africa.  Je dois remercier la Chancelière Merkel pour tous les efforts qu’elle consacre à cette initiative et son soutien au partenariat sénégalo-allemand dans ce domaine.

    Pour conclure, je dirai que ce sommet sera une réussite s’il parvient à établir et porter une dynamique novatrice à trois niveaux : un, la réforme ; deux, un nouvel état d’esprit de partenariat ; et trois, de nouveaux paradigmes pour un New Deal, à défaut d’un Plan Marshal pour l’Afrique.

    Je vous remercie.

    science politique africaine
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